Participation du Conseil National des Organisations de la Société Civile Guinéenne (CNOSCG) à la Première réunion de la Santé Reproductive des adolescents et les Jeunes (SRAJ) de la DNSFN/MSHP.

Rappel de quelques données clés de l’OMS sur la problématique des adolescents et des jeunes.

  • En 2019, dans les pays à revenu faible ou intermédiaire (PRFI), 21 millions de jeunes filles âgées de 15 à 19 ans tombaient enceintes chaque année, et environ 50 % de ces grossesses étaient non désirées. Quelque 12 millions d’entre elles ont mis au monde des enfants (1) (2).
  • Il est difficile d’obtenir des données sur les accouchements chez les jeunes filles âgées de 10 à 14 ans. Selon les rares données disponibles en Angola, au Bangladesh, au Mozambique et au Nigeria, le taux de natalité pour ce groupe d’âge dépassait 10 naissances pour 1000 filles en 2020 (3).
  • D’après les données pour 2019, 55 % des grossesses non désirées chez les adolescentes âgées de 15 à 19 ans se terminent par un avortement, qui, dans les PRFI, est souvent pratiqué dans des conditions dangereuses (1).
  • En comparaison avec les femmes âgées de 20 à 24 ans, les mères adolescentes (âgées de 10 à 19 ans) ont un risque accru d’éclampsie, d’endométrite puerpérale et d’infections systémiques. En outre, les nourrissons nés de mères adolescentes sont exposés à un risque accru de faible poids de naissance, de naissance prématurée et de graves affections néonatales.
  • La prévention de la grossesse chez les adolescentes ainsi que de la mortalité et de la morbidité liées à la grossesse est essentielle si l’on veut améliorer le bilan sanitaire tout au long de la vie et elle est impérative si l’on veut concrétiser les objectifs de développement durable (ODD) liés à la santé maternelle et néonatale.

Dr CISSE Moussa, Président de l’ONG Action Médicale Guinée a représenté le CNOSCG à cette importante réunion qui est la cause des adolescents et des Jeunes en République de Guinée. Il a souligné la participation et l’appui que le CNOSCG fait dans le cadre de la lutte contre le mariage précoce, les maladies sexuellement transmissibles (VIH/SIDA, Trichomonas Vaginalis, Gonocoque, Hépatite B, Hépatite C, Syphilis), mais aussi le plaidoyer auprès du pouvoir public pour la prise en compte des problématiques des adolescents Jeunes dans le pays. Poursuivant il a souligné le rôle que joue les organisations de la société civile guinéenne dans le cadre d’alerte, de veille de proposition et de plaidoyer.

Au cours de la réunion, le Directeur National Adjoint de la Santé Familiale et de la Nutrition qui préside cette séance a fait la présentation de la note de création des différents groupes thématiques de la plateforme multisectoriels de la santé de la reproduction maternelle, néonatale, infantile, ado jeune et Nutrition (SRMNIA-N) qui sont :

  1. Groupe Thématique Santé Maternelle Néonatale Infantile (GT-SMNI)
  2. Groupe Thématique Nutrition (GT-Nut)
  3. Groupe Thématique Planification Familiale (GT-PF)
  4. Groupe Thématique Santé de la Reproduction des Adolescents et des Jeunes (GT-SRAJ)

Après cette présentation, les participants-es ont assistés-es à la désignation du vice-président du GT-SRAJ, AFRIYAN en la personne de Monsieur Falo Touré. Il a été retenu ces points suivants après la discussion:

  • La réunion tournante entre les parties prenantes
  • la mise en place d’une commission d’extraction
  • le partage du rapport dans un délai de 5 jours

La présentation des résultats de l’enquête de vérification de l’utilisation des produits SR, 2023 : les résultats de cette enquête révèle un taux de rupture très élevé des intrants SR et cela est due soit a un manque par faute d’approvisionnement ou de commande de la structure au niveau des stocks (magasins). « Dr Nagnouma, de la Direction Nationale des Pharmacies et des Médicaments (DNPM) qui a souligné la rupture de ces intrants dans le pays mais un défaut de stockage de ces intrants ».

La participation du Groupe thématique SRAJ à la campagne prochaine de la planification familiale du 11 au 16 Septembre 2023.

ACTION MEDICALE GUINEE https://studio.youtube.com/channel/UC88MmSSwrI1TQ-DIjHoxbaw/editing/sections

Dr CISSE Moussa, Président de l’ONG Action Médicale Guinée a représenté le CNOSCG à cette importante réunion qui est la cause des adolescents et des Jeunes en République de Guinée. Il a souligné la participation et l’appui que le CNOSCG fait dans le cadre de la lutte contre le mariage précoce, les maladies sexuellement transmissibles (VIH/SIDA, Trichomonas Vaginalis, Gonocoque, Hépatite B, Hépatite C, Syphilis), mais aussi le plaidoyer auprès du pouvoir public pour la prise en compte des problématiques des adolescents Jeunes dans le pays. Poursuivant il a souligné le rôle que joue les organisations de la société civile guinéenne dans le cadre d’alerte, de veille de proposition et de plaidoyer.Au cours de la réunion, le Directeur National Adjoint de la Santé Familiale et de la Nutrition qui préside cette séance a fait la présentation de la note de création des différents groupes thématiques de la plateforme multisectoriels de la santé de la reproduction maternelle, néonatale, infantile, ado jeune et Nutrition (SRMNIA-N) qui sont :1.   Groupe Thématique Santé Maternelle Néonatale Infantile (GT-SMNI)2.   Groupe Thématique Nutrition (GT-Nut)3.   Groupe Thématique Planification Familiale (GT-PF)4.   Groupe Thématique Santé de la Reproduction des Adolescents et des Jeunes (GT-SRAJ)Après cette présentation, les participants-es ont assistés-es à la désignation du vice-président du GT-SRAJ, AFRIYAN en la personne de Monsieur Falo Touré. Il a été retenu ces points suivants après la discussion:·       La réunion tournante entre les parties prenantes ·       la mise en place d’une commission d’extraction ·       le partage du rapport dans un délai de 5 jours La présentation des résultats de l’enquête de vérification de l’utilisation des produits SR, 2023 : les résultats de cette enquête révèle un taux de rupture très élevé des intrants SR et cela est due soit a un manque par faute d’approvisionnement ou de commande de la structure au niveau des stocks (magasins). « Dr Nagnouma, de la Direction Nationale des Pharmacies et des Médicaments (DNPM) qui a souligné la rupture de ces intrants dans le pays mais un défaut de stockage de ces intrants ».