Covid-19 : l’ONG Action Médicale Guinée propose un plan de sortie de crise (copie)
Covid-19 : l’ONG Action Médicale Guinée propose un plan de sortie de crise (copie)

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Dans le cadre de la riposte contre la pandémie de covid-19, l’ONG Action Médicale Guinée (ACMEG) a fait une

proposition de plan de sortie de crise, reposant sur trois (3) grands axes et cinq (5) autres recommandations stratégiques.

Ci-dessous copie

Préambule

L’impact du Covid -19sur la prise en charge des autres pathologies courantes est remarquable avec une baisse de fréquentation des populations dans les structures sanitaires qui s’explique d’une part de la psychose et d’autres part l’indisponibilité de certains Médecins qui se trouvent occupés dans la prise en charge au Covid-19

Le coronavirus pourrait ne jamais disparaître, selon l’OMS : comment allons-nous pouvoir vivre avec lui?

Le coronavirus responsable du Covid-19 pourrait bien ne jamais disparaître. «Ce virus pourrait bien s’ajouter à la liste des virus endémiques circulant dans nos communautés, et pourrait bien ne jamais disparaître totalement« ,explique Mike Ryan, spécialiste des urgences sanitaires à l’OMS.

Comment allons-nous organiser la réouverture des écoles, des universités, des lieux publics après le pic épidémique du Covid19 ? La vie sociale va-t-elle redevenir comme avant ?

Aborder ces sujets en plein cœur de la lutte contre l’épidémie, alors que le nombre de cas positif baisse dans le pays. En fait, c’est essentiel !

Le passage du pic épidémique et le relatif soulagement des efforts dans les sites de prise en charge ne signifieront pas le retour à la vie normale. Avec une minorité de la population probablement immunisée.

Sans ligne stratégique forte et lisible par tous, notre pays, notre société risque de connaitre un moment difficile tant sur le plan économique que sociale. Sans soutien populaire de cette ligne stratégique, le plan de sortie de crise échouera. Il faut donc en débattre maintenant et participer activement à son élaboration.

Nous avons donc l’urgence de faire de la santé publique une priorité des réformes pour un secteur qui sera le plus stratégique du mandat Présidentiel et sur lequel notre pays a des atouts pour émerger.

Ce plan se veut un message d’espoir, d’optimisme pour un monde meilleur, de reconquête de la maîtrise de notre destin si durement affecté par cette crise !

Cette proposition s’inscrit dans la vision de Monsieur le Président de la République, le professeur Alpha CONDE dans son adresse à la nation demandant l’implication et en écoutant tout le monde avec des propositions de solutions.

Synthèse

L’ONG Action Médicale Guinée (ACMEG) propose un plan d’actions de sortie de crise en considérant trois (3) hypothèses de travail.

La première hypothèseest basée sur une immunité de groupe qui ne pourrait être atteinte que lors de la mise à disposition d’un vaccin efficace qui est envisageable courant éventuellement 2021. Ceci induit que le plan de sortie de crise s’inscrit dans un temps long avec un retour à une situation normale probablement en 2022, le temps de produire et d’administrer le vaccin à l’ensemble de la population. Si des options plus favorables, telles que l’avènement d’une thérapie efficace survenait, cela permettrait d’écourter la durée du plan.

La deuxième hypothèseest basée sur la capacité de l’Etat et de la Société civile (ONG et Associations) à mettre en place l’arsenal de produits anti-Covid-19 et des services de communication nécessaires pour faire évoluer le plan de sortie de crise.

Enfin, La troisième hypothèse est celui de l’instauration de la prise en charge du Covid-19 dans les structures de santé à l’échelle nationale et la recherche d’une triple efficacité sanitaire, socialeet économiquedu plan de sortie de crise.

Le plan contient trois (3) axes qui sont indissociables les unes des autres pour réussir.

Axe 1 : concerne un plan spécifique pour les activités et les personnes à«hautrisqueCovid19».Ce plan est destiné à permettre la reprise d’une vie sociale dans de strictes conditions garantissant le respect de la distanciation sociale et des gestes barrière. Le respect de ces règles doit être garanti dans tous les lieux publics et privés impliquant des interactions sociales.

La protection des personnes les plus vulnérables face au risque au Covid-19 nécessite des mesures spécifiques dédiées à ces personnes. La reconnaissance de l’impact du Covid-19 sur le travail de l’ensemble des professionnels de santé doit être prise en compte selon les modalités adaptées.

Axes 2 : concerne la lutte contre le risque de cas Covid-19 importés à l’aide d’un contrôle sanitaire strict aux frontières. Dès l’arrivée sur le territoire, chaque personne sera contrôlée et les informations nécessaires pour la contacter et la localiser sont recueillies. Une information massive dans les points névralgiques d’entrée sur le territoire sera disponible dans les principales langues.

Axe 3 :porte sur la refondation de notre système de santé dont la crise sanitaire a révélé les atouts et les failles. La mise en place d’une reforme sanitaire forte doivent faire partie des priorités du gouvernement (agenda présidentiel).

I/ Les trois hypothèses de base pour construire le plan

A partir de la littérature internationale, la baisse considérable des nouveaux cas confirmé et de l’état de la recherche, nous avons tenté de poser des hypothèses les plus réalistes pour établir un scénario central de sortie de crise.

1/ Visibilité sur la durée de la situation actuelle

D’après les analyses sur l’évolution de l’épidémie, la Guinée a connu le pic le 28 Mai 2020 (Données de l’ANSS). Selon les modélisations réalisées, le point d’inflexion de la courbe épidémique pourrait se produire entre le 21 Juin et 05 Juillet 2020. L’incertitude demeure sur la vitesse de la baisse du nombre de nouveaux cas, voir si la courbe évoluera en plateau dans une hypothèse défavorable.

Une étude publiée dans le Lancet prévoyait un pic à l’échelle mondiale entre les mois d’avril et mai. L’observation de l’évolution de l’épidémie en Chine est instructive pour raisonner sur l’après pic.

Elle montre que 2,5 semaines après le pic, le nombre de cas infectés a été divisé par 3 et 5 semaines après, il ne restait que quelques cas. Ceci s’est fait dans une période de strict confinement depuis le 23 janvier jusqu’au 8 avril dans la ville épicentre de l’épidémie, Wuhan.

Il est difficile de prédire avec précision le point d’inflexion de la courbe des cas infectés en République de Guinée.

2/ Visibilité sur la durée de la sortie de crise

Un faible nombre de nouveaux cas infectés début Juin ne signifie pas la disparition du risque épidémique. Le virus est toujours présent sur le territoire et une grande majorité de la population n’est pas immunisée.

Hypothèse 1: Immunité collective (Vaccin)

La fin de la crise sanitaire correspond à l’atteinte de l’immunité collective (60% de la population) qui ne pourra être atteinte que lors de l’accès le plus large possible à la population à un vaccin. D’après les chercheurs, ce vaccin ne peut être disponible avant début 2021.

Le lancement d’un vaccin accessible très largement serait la situation la plus stable et réduirait suffisamment le risque pour revenir à des conditions de vie quasi normales.

L’autre voie possible est la solution thérapeutique qui guérirait ou au moins atténuerait les cas cliniques. En diminuant la charge virale, elle aiderait à casser la chaîne de contamination. Si un ou plusieurs traitements s’avéraient efficaces, l’épidémie Covid-19 deviendrait une virose classique, avec ou sans vaccin, qu’on sera gérée dans un contexte de vie normal.

Notre hypothèse est que la situation actuelle du risque épidémique de Covid-19 ne sera pas significativement changée tant que nous ne disposerons pas d’un vaccin. Cela nous amène donc à envisager de vivre avec ce risque pendant 1 an (temps estimé minimum par l’agence européenne du médicament).

Hypothèse 2 :Cette situation de sortie de crise va s’étendre sur toute l’année 2020, au moins. Il va falloir apprendre à vivre sur un logiciel de vie différent pendant toute cette période.

3/ Disposer de l’arsenal nécessaire pour la période de sortie de crise

Cette phase de constitution de l’arsenal sanitaire est stratégique pour réussir le plan de sortie de crise mais aussi pour rebondir de cette crise en reconstruisant un système de santé plus efficace.

Nous avons identifié six (6) groupesde composantes de cet arsenal, certains étant dépendants de l’aboutissement de projets de recherche en cours :

  • Protection (groupe 1) : Des équipements et des produits de protection : masques chirurgicaux, masques FFP2, masques artisanaux, kits de protection (sur-blouses, charlottes, lunettes, sur chaussure), gel hydro alcoolique, produits désinfectants.
  • Dépistage (groupe 2) : Des moyens de dépistage des personnes malades (testsPCR) et des personnes immunisées (tests sérologiques) ; du matériel permettant de détecter là où c’est nécessaire les personnes présentant l’un des signes de la maladie du Covid-19.
  • Equipement médical hospitalier (groupe 3) : les respirateurs et tous les consommables utilisés pour soigner les patients Covid-19.
  • Digital(groupe4):la mise en place d’une cartographie dynamique pour le suivi des cas confirmer prise en charge, les guérisons et les décès liés au Covid-19.
  • Médicaments (groupe 5) : les thérapeutiques dont les essais cliniques sont en cours devraient montrer un rapport bénéfices/risques favorables sur le Covid-19 pour éviter l’évolution de la maladie si possible.
  • Communication (groupe 6): Avoir un mécanisme de communication adapté pour favoriser l’adhésion de la population au plan.

Hypothèse 3: Instauration de la prise en charge du Covid-19 dans les structures sanitaires publiques et privé.

ACTION MEDICALE GUINEE https://studio.youtube.com/channel/UC88MmSSwrI1TQ-DIjHoxbaw/editing/sections

Dans le cadre du renforcement du système de santé le gouvernement Guinéen à travers le Ministère de la Santé avec l’appui technique et financier de la Banque Mondiale a procédé à l’installation des appareils automate de bactériologie de marque VIDAS en 2017. Huit (08)hôpitaux régionaux ont bénéficié de ses appareils, qui aujourd’hui sont capables de faire les tests de Covid-19. Mais, il faut noter que depuis l’installation de ces appareils seulement l’hôpital régional de Boké a renouvelé son kit.

En tenant compte de ses installations, la prise en charge du Covid-19 pourrait être décentralisée dans un premier temps dans les hôpitaux régionaux en responsabilisant des points focaux ou des cellules de prise en charge dont les données seront remontées par le dhis2pour la surveillance.

Il faut souligner que les patients souffrants d’autres pathologies tels que le paludisme, l’hypertension artérielles, le diabète, la drépanocytose……sont en déficit de prise en charge de médecin, laborantin, infirmières et pharmaciens dans les structures publiques et privées car environs 30% de personnels soignant de certaines structures de Grand Conakry, sont indisponible et engagé dans la lutte contre le Covid-19.

NB : le paludisme tue plus que la Covid-19.

La biologie dans la prise en charge de Covid-19 est indispensable et le pays devrait adopter un test double c’est –à –dire tester systématiquement tous les suspects à l’aide d’un test sérologique (IgM/IgA/IgG) et suivi de la PCR.

Test de dépistage au coronavirus Covid-19 : qui, où et comment ?

Sur la réalisation detests virologiques RT-PCR, essentiellement sur prescription médicale. Nous devons faire en sorte que les tests soient accessibles à toutes les personnes fragiles, présentant des symptômes, ou ayant été en contact avec un malade avéré en insistant sur deux aspects important :

  • Dès les premiers signes évocateurs de la maladie,même bénins, consultez le plus rapidement possible un médecin qui pourra vous prescrire un test de dépistage.
  • Il est nécessaire de se faire tester au moindre doute« .

D’autres types de tests ont fait leur apparition en France avec des objectifs différents. Lestests sérologiquespermettent de détecter la présence d’anticorps spécifiques au coronavirus dans le sang. Il en existe deux sortes :

  • des tests classiques utilisant la méthode ELISA(enzyme linked immunosorbent assay), réalisables sur des automates capables d’effectuer des centaines de tests par jour ;

4/ Disposer d’une approche globale dans un plan non divisible

Les recommandations sont basées sur une approche qui met la priorité sur la protection de la vie humaine. Considérant l’impact sur la vie humaine des crises économiques, notamment à travers le chômage et la perte de revenus par exemple les enseignants des écoles privées, considérant le niveau élevé d’injustice sociale du confinement général, le plan de sortie de crise vise une triple efficacité sanitaire, économique et social.

Pour cela, le plan comprend six(6)recommandations non séparables les unes des autres et dont l’application efficace de chacune conditionne le succès global du plan.

II/Plan de sortie de crise : les Six (6) recommandations stratégiques

Recommandation 1

Renforcerleplandeproductionetd’acquisitiondel’arsenal anti-covid19

  • Nous avons identifié six groupes comprenant l’arsenal de sortie de crise, la Guinée devrait renforcer dès maintenant le plan de recherche, de production et d’acquisition de cet arsenal à travers un véritable plan ;
  • En vue de renforcer le système sanitaire dans la durée et de pratiquer une relance immédiate, ONG ACMEG recommande de maximiser les capacités de production nationale pour chaque composante de l’arsenal dans la mesure du possible.
  • Renforcer la communication pour la mise en œuvre et la réussite de ce plan.

Recommandation 2

Etablir des règles différentes selon l’état immunitaire des personnes

Nous recommandons la différenciation des règles de conduite selon le statut des personnes :

  • Groupe A : les personnes probablement immunisées au Covid-19 suite à un test sérologique positif ;
  • Groupe B : Les personnes faisant partie de la population testée positivement au test PCR et devant suivre le traitement dans un site de prise en charge ou être hospitalisées,
  • Groupe C : les personnes non immunisées au Covid-19 suite à un test sérologique négatif ou sans statut connu suite à une absence de dépistage sérologique.

NB : Même si des questions demeurent sur la qualité de cette immunisation, la dissociation de ces 3 groupes reste valable et indispensable

Interprétation:

  • Le groupe A doit être constitué dès maintenant à l’aide d’un dépistage massif de toutes les personnes déclarant avoir eu les symptômes du Covid- 19 à l’aide des tests sérologiques. Chaque personne du groupe A recevra une attestation nominative (numérique/papier) prouvant son immunité et son appartenance au groupe
  • A défaut de contre-indications des experts scientifiques, les membres de ce groupe sont en principe sans risque de contaminer les autres ou d’être contaminés. Ils auront donc moins de contraintes imposées dans leur déplacement mais par civisme et par sécurité (On ne connaît pas la durée de l’immunité), ils devront respecter strictement les gestes barrière.
  • Le groupe B sera constitué des malades en cours de confinement ou hospitalisés. Une fois les 14 jours de confinement réalisés, pour ceux qui guériront, ils passeront dans le groupe
  • Le groupe C est constitué du reste de la population qui n’a pas été en contact avec le virus et qui est donc susceptible d’être contaminé. Du fait du grand nombre de cas asymptomatiques ou pauci-symptomatiques, cette population représente un vrai risque d’être porteuse du virus et d’entretenir la chaîne de contamination. Elle représente un risque d’autant plus important que les personnes rencontrées seront considérées elles-mêmes à haut risque selon les critères d’âge et de comorbidité
    • Ce groupe doit donc respecter des règles strictes dans les espaces publics, à savoir :
      • Respect de la distanciation sociale;
      • Port obligatoire du masque;
      • Lavage régulier des mains avec de l’eau et du savon ou au gel hydro-alcoolique et autres gestes barrière;
    • Toute activité sociale ou économique devra s’adapter pour respecter les règles de protection vis-à-vis du covid-19. Il sera de la responsabilité des employeurs et des organisateurs d’évènements de permettre le respect des règles de protection aux personnes du groupe
      • Le droit de retrait des personnes du groupe C peut s’appliquer s’il est justifié ;
    • Certains évènements nécessiteront des autorisations spéciales montrant leur capacité à faire respecter les gestes barrière.

Recommandation 3

Instaurer un isolement individualisé strict des cas déclarés et un dépistage systématique des cas suspects et contacts

  • Toute personne présentant des symptômes du covid-19 doitsous24hfairele test de dépistage sérologique et PCR :
  • Soit il est positif et la personne devra suivre un traitement pendant 14 jours, sous peine de lourdes sanctions (à définir).
    • La personne rejoint à la fin de son séjour sur le site, le groupe A et se voit délivrer son attestation d’immunité Covid-19;
  • Soit le test est négatif et la personne reste soumise aux règles du groupe
  • Toute personne ayant été en contact avec un cas confirmé devra être dépistée au test sérologique et PCR sous 24 heures:
  • Soit le test PCR est positif et la personne sera soumis à l’arbre de décision ci-dessus ;
  • Soit le test PCR est négatif et la personne reste soumise aux règles du groupe

Recommandation 4

Un plan spécifique pour les activités et les personnes à«haut risque Covid-19»

  • Rassemblements (sportif, culturel, religieux, professionnel…) : une autorisation sanitaire Covid-19 (un label sanitaire) sera conditionnée à la capacité de faire respecter les règles de protection des personnes, en particulier la distanciation sociale, de façon stricte;
  • Transports publics : Tous les transports circulant sur le territoire national doivent être capables de faire respecter les règles de distanciation sociale et permettre le respect des gestes barrière sans quoi ils n’auront pas l’autorisation de Des personnes du groupe A doivent être privilégiées pour faire respecter les règles de distanciation ;
  • Hôpitaux et cliniques :
    • Dans les établissements ayant eu au moins un cas de Covid-19, pratiquer des tests sérologiques sur toutes les personnes contacts (personnel et patients)
      • Les personnes immunisées (groupe A) n’ont pas de règles particulières de protection à suivre ;
      • Des mesures de protection renforcées sont à définir et à appliquer strictement pour sécuriser la prise en charge de patients du groupe B
    • En fonction de besoins à estimer et à évaluer régulièrement, des établissements hospitaliers publics et privés doivent dédier des services de médecine, de soins intensifs et de réanimation exclusivement aux patients Covid-19
    • Les professionnels de santé des établissements publics devant prendre en charge les patients Covid-19 doivent être rémunérer avec une prime à définir (Ex 1 000 000 GNF/mois).

Recommandation 5

Instaurer un contrôle sanitaire strict aux frontières

  • Toute personne provenant d’un pays étranger présentant des cas d’infection est soumise à un contrôle de température et doit remplir un formulaire contenant ses coordonnées, ses prévisions de déplacement dans le pays afin de pouvoir être facilement identifiable en cas de futurs suspicions de Covid-19 (cas contacts);
  • Toute personne présentant de la température ou d’autres symptômes pouvant être liés au Covid-19 doit passer sur le champ un testPCR dans des espaces médicaux aménagés :
  • Si le test est positif, la personne a l’obligation de rester confinée pendant 14 jours sous peine de lourdes sanctions dans un lieu qui doit être connu des autorités. Si elle ne dispose pas de logement de confinement, des lieux dédiés au confinement lui sont proposés par les responsables de l’ANSS ;
  • Si le test est négatif, la personne peut entrer sur le
  • Toute personne entrant sur le territoire, ayant eu le Covid-19 dans son pays, doit passer le test sérologique en République de Guinée:
  • Si le test est positif, une attestation d’immunité lui est délivrée et la personne est soumise aux mêmes règles que celles du Groupe A ;
  • Si le test est négatif, elle est soumise aux mêmes règles que les personnes du Groupe C ;
  • Une information massive à chaque point d’entrée du territoire doit permettre à chaque personne entrant sur le territoire de connaître les règles de protection appliquées en République de Guinée.
  • Droit de retrait des personnes du groupe C peut s’appliquer s’il est justifié ;

Mosaiqueguinee.com (2020)

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